06 25 43 46 24

Partie 1 : Un peu d’histoire, ça vous tente ?

Au commencement… était Socrate…

En effet, le coaching prend ses racines dans l’Antiquité ! Lorsque le philosophe Socrate, l’un des pères fondateurs de la psychologie, applique la Maïeutique, qui est l’art d’accoucher en médecine, à la philosophie. « Dans la philosophie socratique, la Maïeutique est l’art de conduire l’interlocuteur à découvrir et à formuler les vérités qu’il a en lui » cf. Larousse. L’art du questionnement, dont Socrate excellait, avait donc pour but de faire accoucher les esprits puisque chacun doit trouver en lui-même sa propre vérité par ses propres réponses.

Le coaching s’appuie sur la Maïeutique socratique en utilisant l’art du questionnement pour amener une personne à se libérer de tout ce qui entrave son évolution positive.

L’Etymologie du mot « coach »

Le mot « coach » puise son origine du mot Français « coche » et celui-ci du Hongrois « kocsi », qui, au XVIe siècle, signifiait un véhicule pour le transport de voyageurs.

Le cocher ou coachman en anglais est la personne qui conduit cet attelage pouvant transporter de 4 à 6 personnes d’un point A vers un point B. Nous avons donc une notion de sens, de direction et d’accompagnement. Tout ceci décidé par le ou les voyageurs mais c’est bien le conducteur qui vous y amène.

Le coach amène la personne à être plus consciente, plus intentionnelle, plus adaptée à la complexité du monde d’aujourd’hui.

Les Origines du coaching

En Angleterre, au XIXe siècle, le terme de coach désignait un tuteur universitaire, un formateur, un mentor, qui accompagnait un élève à la réalisation de ses projets d’études.

Aux Etats-Unis, le coaching est apparu dans les années 50 et s’appliquait au monde du sport où l’entraineur sportif, le coach, enseignait et dirigeait les athlètes de tous niveaux afin d’obtenir l’excellence de leur puissance physique pour ainsi atteindre les objectifs de réussite fixés. Ce coaching de première génération était autoritariste.

L’évolution du coaching

Le mouvement de libération des mœurs des années 60 a radicalement changé le paysage de la société puritaine occidentale et a ainsi permis une prise de conscience de l’individu avec une avancée significative du désir de réaliser sa vie tant sur un plan personnel que professionnel.

En 1970, Timothy Gallwey, ancien capitaine de l’équipe de tennis de l’université d’Harvard, invente une nouvelle manière de coacher les sportifs en prenant en compte les obstacles psychologiques qui empêchent de s’améliorer et de se transcender. Il dira : « l’adversaire qu’on porte en soi est bien plus redoutable que celui qui est derrière le filet ».

La vision holistique d’un individu à amené Timothy Gallwey à créer une méthode d’accompagnement qu’il détaille dans son livre « The Inner Game of Tennis » parût pour la première fois en 1974 et qui fût un énorme succès et une référence dans le domaine du sport. Sa technique prend en compte autant la préparation mentale que physique de la personne coachée. Fort de son succès, son procédé a été ensuite adapté à l’univers des entreprises où les exigences de performance rythment le quotidien des employés.

Il définit la performance avec la formule qui suit : Performance = potentiel – interférences.

Métier d’action et de motivation, c’est tout naturellement, à partir des années 80, que le coaching de deuxième génération va envahir le monde des entreprises et par interaction le monde personnel avec le coaching individuel : coaching de troisième génération.

Le coaching a ainsi pu s’imposer aux U.S.A. et outre-manche comme une discipline reconnue de l’épanouissement personnel. Il est apparu en France dans les années 90 et s’est rapidement étendu dans le monde grâce à l’outil de communication qu’est Internet.

La transformation profonde de la société a engendré un besoin de dépassement de soi, qui, conjugué aux diverses pressions sociales et à l’insécurité (économique, climatique, politique), n’ont fait que nourrir et développer le sentiment de mal-être. La naissance des maladies dites de « civilisation » (stress, dépression, insomnie, violence, etc…) a créé une détresse psychologique et une anxiété existentielle à l’origine de nombreux troubles émotionnels, ce qui a entraîné la nécessité de décompression par la prise de substances anesthésiantes (alcool, nourriture, etc…)

Le coaching enseigné jusqu’alors ne suffit plus à répondre aux souffrances humaines et aux désirs de paix intérieure et de sérénité pour vivre une vie paisible et réussie. Le coaching s’est adapté à cette mutation en créant le coaching du mieux-être.

L’avancée des découvertes en Neurosciences, physique quantique, biologie cellulaire et en science de l’épigénétique (science qui étudie l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes) a donné naissance au coaching de quatrième génération.

Son but est de se délivrer de ses mécanismes négatifs qui nous font vivre des situations répétitives et malheureuses en favorisant un état d’esprit permettant :

  • plus de conscience
  • plus d’intelligence
  • plus de liberté
  • plus d’acceptation
  • plus de sérénité
  • de se sentir guidé et soutenu par la vie
  • de développer la conscience de la vie, de la réussite et du bonheur.

Comment y parvenir ?

> La réponse dans la partie 2 de « Qu’est-ce que le Coaching ? »

A bientôt,

Carole

N’hésitez pas à commenter